MINIMHOUSE CONSIDÈRE LE CARACTÈRE VERSATILE DE LA SÉRIALITÉ CONSTRUCTIVE ET AGRÉGATIVE COMME UNE SOURCE DE RICHESSE. MINIMHOUSE EST UN CONTRE-PROJET D’ARCHITECTURE FONDÉ SUR L’UTILISATION RÉPÉTITIVE, SOUS DES FORMES VARIABLES MAIS ANALOGUES, DE COMPOSANTS PATIEMMENT OPTIMISÉS.
© U15 Chaque composant de construction est issu d’un index d’éléments compatibles et assemblables.
20 familles de composants permettent de constituer l’ensemble de la construction. Une habitation XL nécessite 255 composant issus de l’index.
MINIMHOUSE permet le développement de clusters d’habitats individuels denses et de qualité urbanistique, sociale et environnementale élevée. Ces agrégations organiques sont composées de déclinaisons d’ouvrages issus de la même famille de composants sur des surfaces foncières déterminées enrichies d’infrastructures et d’espaces communs mutualisés. Bien qu’uniformes, elles ne refusent en aucun cas les exceptions (composition à des ouvrages de taille différente, mixité avec des ouvrages ou des fonctions existantes, intégration d’accidents contextuels marquants du site).
Les surfaces foncières sont dimensionnées selon le nombre d’habitants et la taille du logement.
Une participation active lors de la planification d’un cluster d’agrégation ainsi qu’une participation raisonnée de l’habitant à la construction de son propre habitat sont envisagés.
© François Bertin
La matérialité, facteur d’intégration contextuel principal d’un ouvrage après sa forme architecturale, est adaptée selon les contextes : des composants de revêtements compatibles, en panneaux ou en lames de bois, en aluminium ou en bitume ardoisé, s’appliquent à l’ouvrage.
La pertinence du langage (en suture ou en rupture) est définie par le contexte.
Le parti pris est celui de l’élémentarité, de l’évolutivité et de la réversibilité. Les ouvrages qui en découlent sont diversifiés et adaptés au grand nombre.
L’habitation est constituée d’espaces ouverts organisés autour d’un noyau technique (local technique, bains, cuisine, escalier, rangements) au centre de l’ouvrage.
La simplicité du plan, reprise comme principe dans toutes les déclinaisons de taille, permet une appropriation élevée des volumes dans le temps.
© U15
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Les composants sont réalisés par des entreprises spécialisées locales sur la base d’un index d’éléments compatibles et optimisés.
Les fournisseurs réalisent le contenu de l’index indépendamment des commandes, dans des conditions optimales et durant les périodes creuses de la saison, permettant d’assurer un cycle court de production et d’approvisionnement.
Le principe combinatoire des éléments constitutifs issus de l’index permet un assemblage rapide et un temps de chantier réduit.
Les ouvrages de taille progressive (XXS, XS, S, M, L et XL) permettent de répondre aux besoins diversifiés d’un grand nombre d’utilisateurs et de générations.
Les différentes tailles et compositions possibles d’ouvrages, soit par l’intermédiaire d’une serre-commune et partagée, soit par l’ajout d’un « clip » (volume additionnel de petite taille tel que le CUB), permettent l’enrichissement des solutions au cours du temps.
© François Bertin
© Studio No3 Alexandre Pierre Albert
Les ouvrages visent prioritairement une faible consommation d’énergie grise (inférieure à la valeur d’ensembles collectifs de même surface habitée labellisés MINERGIE ECO) au sein de laquelle une bonne performance énergétique optimisée dans son rapport performance-investissement (équivalent à l’étiquette énergétique B), permet d’atteindre la meilleure performance de la construction rapportée à son cycle de vie.
Les équipements sont aisément modifiables. Le réseau électrique peut être implémenté grâce à l’accès direct aux caniveaux techniques et faux-planchers.
La production de chaleur est assurée par la combinaison du solaire passif et d’un poêle à pellets automatique.
La distribution de chaleur se fait par transfert aéraulique naturel alors que la production d’eau chaude sanitaire se fait grâce à un module optimisé de panneaux solaires thermiques. Une installation de ventilation mécanique complète les principes de ventilation naturelle mis en place dans la construction (volets de ventilation)
Une installation photovoltaïque, si souhaitée, permet de viser l’autonomie de la construction.
Les eaux de pluie sont récupérées pour le jardinage dans des fûts disposés au pied des chêneaux.
Les ouvrages sont des compositions légères insérées dans l’environnement sans perturbations majeures du sol, selon une répartition foncière non pré-déterminée et parcimonieuse qui prend forme progressivement.
Les déplacements de terre sont réduits (absence de sous-sol conseillée) et les aménagements extérieurs limités à la claire définition des seuils et des usages de chaque surface.
Tous les matériaux et mises en œuvre sont conformes aux ECO-DEVIS, aux articles ECO-CFC et aux directives des ECOBILANS.
En fin de vie, l’ouvrage est décomposé en éléments discrets. Si non réutilisables, les matériaux bruts sont entièrement récupérés.
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